Les Cloches de la Sainte Trinité

Publié le par Bernard

Les différentes cloches

 Comme nous l’avons vu dans les différentes délibérations municipales, le problème du remplacement des cloches a posé bien des soucis aux édiles.

 Les archives permettent d’en retrouver plusieurs et surtout la dernière,

 Voici les disparues :

 Pierre

 Le registre des baptêmes nous apprend que le 25 mai 1703 une petite cloche a été bénie et nommée « Pierre » par Messire Pierre Rigoley conseiller au Parlement de Bourgogne et Dame Odette Berbis son épouse.

 Cloche de 1912

  7-Registre cloche

Extrait du registre paroissial de Chevigny-Saint-Sauveur -Acte de baptême de la grosse cloche en 1712...

photo : collection particulière

Alix Victorine

Cette cloche a été bénie en 1849 par le curé de la paroisse Antoine Deslangre sous l’administration de M. Requichot alors maire de la commune. Elle a eu pour parrain Monsieur Victor Malteste et pour Marraine Madame Alix Malteste.

 Puis voici celle que l’on entend aujourd’hui :

 Marie-Bernadette-Hélène

 En 1907, le conseil municipal prenait cette délibération : « considérant que l’unique cloche de l’église est fêlée et qu’elle ne peut plus être employée pour aucune cérémonie. Considérant que M. Farnier, fondeur de cloches à Velars-sur-Ouche offre 1 400 Francs de ladite cloche pesant 700 kg et qu’il s’engage à en fournir une autre de 400 Kg pour la même somme, ce qui, par conséquent ne grèverait en aucune façon les finances de la commune... » Le conseil municipal a donc décidé l’échange. Elle fut installée et bénite en 1907.

 

3-2-cloche

La cloche : Marie-Elisabeth qui sonne en 2012 - photo : collection particulière

 L’horloge

 En 1864, le conseil acceptait de placer « une belle et bonne horloge paroissiale à la tour du clocher » sous réserve de l’exécution de travaux de réaménagement du choeur de l’église. Cependant les travaux ne furent pas réalisés à cette époque, M le Baron Raymond de Montillet refusant d’en prendre la direction......

 En décembre 1989, une souscription d’initiative privée (Monsieur. Balland et le Maire) permettait d’électrifier la cloche et d’installer une horloge. L’angélus et le battant des heures ponctuent désormais la vie des Chevignois.

 Souvenirs d’enfants …

 Si l’on revient avant l’électrification de la cloche et les travaux de 1965 on retrouve l’église avec son plafond, la corde de la cloche qui pend dans le chœur et bien sûr ni horloge, ni angélus…

 La corde permet aux enfants de chœur de sonner « la Messe du dimanche » dès 9h15 (l’office étant à 9h30) puis l’on peut entendre « tinter » au moment de l’élévation. La joie des enfants de chœur est bien visible lors des baptêmes car l’escalier du fond de l’église permet de monter au grenier puis de gravir la grande échelle du clocher pour aller « carillonner » En fait les jeunes tapent sur la cloche avec un bâton de bois selon un rythme bien établi. A la fin un beau cornet de dragées récompense les heureux garçons.

 D’autres sonneries ponctuent la vie du village : le glas. Dès l‘annonce d’un décès le glas est sonné trois fois par jour (matin, midi et soir)

 Mais à cette époque, point d’angélus, point de sonneries d’horloges…

 

Publié dans Eglise Sainte Trinité

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