Lucien PICARD

Publié le par Bernard

Tantôt rattachée à Quetigny ou désservie par le curé de Neuilly, la paroisse de Chevigny-St-Sauveur est autononome (avec un curé sur place) en 1838, 1841, 1855, 1870, 1890, 1892, avec les curés Antoine DELANGRES, Claude ECOFFET, René PETIT, Jean-Marie JANINET et Pierre GOUVERNE, noms que l’on retrouve fréquemment sur les registres paroissiaux. Mais à partir de 1901 avec le Père Hippolyte VOIRET, notre paroisse sera toujours rattachée à Quetigny.

 Durant la grande guerre, de 1936 à 1941 comme début 1924 et fin 1926, c’est le curé de Neuilly, le Père DEMOLON qui dessert les paroisses de Chevigny-St-Sauveur et Quetigny.

 Mais voici les curés qui se sont succédès après la guerre

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Lucien Picard

L’abbé Lucien PICARD s’’installe à la cure, dans sa jeunesse, il se destinait à l’aviation. On dit que l’aviateur qu’il était, lors de la première guerre mondiale aurait fait une promesse envers l’Eglise s’il revenait vivant du conflit !

L’abbé Picard a donc pris ses fonctions à Quetigny et Chevigny en 1941. Il est de santé fragile et vit avec son père et sa mère, fille du patron de la biscuiterie Pernot à Dijon. Renée leur gouvernante, leur assure le service domestique et accompagne à l’harmonium les cantiques dominicaux.

L’abbé Picard, ayant commencé des études de médecine, prodigue les premiers soins à la population malade : pansements, piqûres…

De son époque, on peut retenir son attachement particulièrement fort pour l’église de Quetigny où se déroulaient toutes les cérémonies importantes. Rien n’était trop beau pour cet édifice. C’est donc à Quetigny que se déroulaient les communions privées (1ères communions) et solennelles ainsi que les retraites qui précédaient, toujours prêchées par le Père Vatin...

A Chevigny, le catéchisme se déroulait dans la petite chapelle nord de l’église. La messe dominicale était célébrée à 9h00, celle de Quetigny à 11h00 avec pain béni… Enfin, il était particulièrement remarqué qu’il célébrait une messe privée dans la chapelle de la maison de Corcelles de la famille Froussart sur l’autel du château classé monument historique en 1914 et restauré par ce dernier.

 

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